La démocratisation des objets connectés est belle et bien en train de s’opérer. La multiplication des tablettes tactiles et leur simplification d’utilisation n’est pas étrangère au phénomène…
Un nouveau sondage montre aujourd’hui que les Français y sont sensibles y compris en ce qui concerne les seniors et le troisième âge !
Les personnes âgées sont encore peu équipées en tablettes simplifiées et autres outils de santé Wi-Fi (comme les tensiomètres), mais les seniors et leur proches se disent très intéressés.
L’Enquête BVA-Synthec
Une enquête réalisée auprès d’un échantillon 1.025 personnes Françaises recrutées par téléphone et interrogés par Internet les 3 et 4 avril 2014 a été réalisée par BVA-Synthec numérique pour le compte du journal 20 Minutes.
Les besoins clés se situent dans la nécessité de signaler plus rapidement un problème (65 %), puis de rassurer les seniors ou leurs proches (56 %). Ensuite, nous trouvons la volonté d’améliorer le confort et la qualité de vie des personnes âgées (46 %), ce qui touche à la domotique traditionnelle.
Les statistiques importantes retenues :
- 61 % des Français se déclarent prêts à recourir aux services de télésurveillance (systèmes de prévention des chutes, boutons d’appel de secours…),
- 58 % aux services de communication (tablette simplifiée pour dialoguer avec les proches…),
- 47 % à l’aide personnalisée à l’autonomie (tout ce qui touche à la domotique et au confort comme le contrôle centralisé des volets…)
- 40 % aux outils de diagnostic à distance ou automatisés (tensiomètre connecté, gestion des paramètres de santé…).
Cette enquête confirme donc tout le potentiel de la filière française de la Silver Economy lancée il y a un an par le gouvernement.
Interviewé par le journal 20 minutes, Pascal Queslin, président de sefaireaider.com analyse ainsi la situation : «A partir du moment où la technologie a un sens, une utilité pratique pour eux, les seniors finissent par s’y mettre ! »
Les sondés disposent cependant encore peu d’objets connectés
Dans les faits, seulement 30% disposent d’une tablette, 6% ont un système de télésurveillance et moins de 5% d’une aide personnalisée à l’autonomie par exemple !
Le marché n’est pas encore mature pour ce genre de technologies même s’il avance rapidement. Pour que tout cela se développe, il faut un accès facile au marché, c’est-à-dire des prix raisonnables et une bonne distribution, ainsi qu’une éducation des consommateurs. Or les services connectés n’en sont qu’aux prémices….
D’après Pascal Queslin, l’outil doit rester un outil et la « relation humaine est essentielle »… Tout le monde s’entend à compter sur le bon sens pour que l’outil soit un complément et non un substitut à l’environnement humain.
Il semble d’ores et déjà acquis que l’on peut clairement poser les fondations de la mise en place de solutions technologiques pour que les seniors gagnent en confort, en sécurité et en moyens de communications avec leur entourage.
Après tout, les véhicules modernes en sont équipés depuis longtemps et les seniors ne roulent pas (tous) dans des voitures des années 80 😉
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