L’injection d’intelligence dans le bâtiment ne viendra pas forcément (ou forcément pas selon votre idée !) des acteurs « traditionnels ». Plusieurs start-ups françaises se positionnent sur ce marché en misant sur le logiciel, les télécoms ou les services.

Le rachat du fabricant américain de thermostats connectés Nest Labs par Google fait rêver (prix $3,2 milliards !). Pour quelques start-up françaises qui misent sur l’intelligence du bâtiment, c’est aussi une démonstration. Ce thermostat fait en effet le lien entre le monde « connecté » et celui des bâtiments. Les perspectives dans ce domaine sont exceptionnelles.

Encore perçu par de nombreux acteurs comme une coquille passive et figée, le bâtiment prend peu à peu le virage du numérique pour faire face aux exigences environnementales. Les technologies sont à présent disponibles et intégrables. Les acteurs traditionnels du bâtiment tardent souvent à s’en emparer, s’accrochant à des protocoles propriétaires et à leurs positions dominantes, à l’image d’Honeywell bousculé par Nest. Un espace s’est cependant ouvert, dans lequel s’engouffrent de jeunes entreprises ambitieuses.

En France, peut-être un peu moins qu’ailleurs en Europe, l’effervescence se profile. Une multitude de start-up voient le jour, misant sur le logiciel et les télécoms pour injecter de l’intelligence dans le bâtiment. Elles vont chercher les données, les structurent et les analysent pour apprendre à optimiser le fonctionnement des bureaux, logements, hôpitaux… Et permettre l’émergence de services innovants. La principale problématique reste la cohésion avec les acteurs traditionnels qui se partagent toujours l’essentiel de la prescription.

Les fabricants de matériels électriques (Legrand, Hager, Siemens et Hager…) augmentent leur chiffre de produits intelligents, les géants de l’informatique (Google, Microsoft, Apple…) mais aussi les fournisseurs d’accès d’Internet (SFR, Bouygues Telecom, Free…) s’intéressent de plus en plus à la technologie intégrable au bâtiment.

En Aquitaine, plusieurs Jeunes Entreprises Innovantes (JEI) participent à cette démarche en misant plutôt sur les services que des produits. Parmi ces sociétés, My Olympe développe ses compétences en électricité, informatique et domotique pour mettre en place des solutions d’économies d’énergie comme la solution HE3S qui affiche les consommations énergétiques en temps réel sur votre tablette ou SmartPhone. Basée sur un modèle économique proche de celui du logiciel libre, HE3S se distingue des produits figés issus des grands fabricants.

Il s’agit de faire le lien entre l’électricité traditionnelle et le monde numérique en implantant petit à petit des solutions modernes et facilement exploitables.

Une veille technologique sur les solutions du marché permet à My Olympe de choisir et de tester des systèmes entres autres pour les éclairages, le pilotage du bâtiment, ou la gestion de différentes natures de chauffages. Les produits présentant la meilleure fiabilité et un excellent retour sur investissement sont intégrées dans un catalogue (les économies réalisées par ces solutions doivent permettre un amortissement rapide de l’éventuel surcoût d’investissement) et sont préconisées si la nature du bâtiment le permet.

A ce jour, les collectivités territoriales commencent à comprendre l’importance de l’accompagnement des acteurs du numérique dans la mise en place ou l’évolution de leur parc immobilier. L’expertise des Jeunes Entreprises Innovantes, comme My Olympe, est la garantie d’une gestion confortable de ses bâtiments et de la mise en place des meilleures innovations au meilleur prix.